En 1994, lors de la conférence d’Helsinki,  l’OMS a proposé une première définition de la santé environnementale : « la santé environnementale  comprend les aspects de la santé humaine, y compris la qualité de la vie, qui sont déterminés par les facteurs physiques, chimiques, biologiques, sociaux, psychosociaux et esthétiques de notre environnement. Elle concerne également la politique et les pratiques de gestion, de résorption, de contrôle et de prévention des facteurs environnementaux susceptibles d’affecter la santé des générations actuelles et futures ».
En France, on parle aussi de santé-environnement ou d’environnement-santé. Ce concept désigne les relations entre des variables environnementales (pollution, nuisances environnementales…), des facteurs concernant la qualité de l’alimentation, de l’environnement intérieur (bruit, qualité de l’air…) et de travail (exposition à des produits dangereux, stress…) et la santé. Depuis 2004, la France a lancé un Plan National en Santé Environnement (PNSE) qui se décline en plans régionaux pour observer ces phénomènes qui lient santé et environnement. L’institut de veille sanitaire (InVS) a été chargé, en plus de ses missions habituelles, de surveiller les impacts de l’environnement sur la santé (maladies infectieuses, risques d’origine professionnelles, effets de l’environnement sur la santé…)
L’Union Européenne travaille sur une politique de santé-environnement pour atteindre une qualité de l’environnement qui ne mette pas en péril la santé des personnes. Un processus qui passe par la mise en place de différentes mesures : une meilleure évaluation des risques liés aux produits chimiques, la production d’une norme sur la qualité de l’air, la création d’une directive sur la pollution sonore, la limitation de l’usage des pesticides et le développement de la recherche dans le domaine de la santé-environnement.